Moniteur de sécurité : vous avez jusqu'au 22 novembre pour remplir le questionnaire

Le mois dernier, un échantillon de près de 400 000 résidents belges a reçu dans sa boîte aux lettres le questionnaire du nouveau Moniteur de sécurité. Aujourd'hui, le délai de réponse est prolongé jusqu'au 22 novembre. La Police Intégrée et les différentes autorités veulent donner l'opportunité à un maximum de personnes de participer et d'obtenir la meilleure image possible de la sécurité dans chaque région du pays.   

Depuis le 18 octobre, les premières personnes sélectionnées ont reçu le questionnaire du Moniteur de sécurité. Il s'agit de 400 000 personnes âgées de plus de 15 ans qui sont inscrites au registre national belge. Grâce à cette vaste enquête, la police et les différentes autorités veulent se faire une idée aussi précise que possible de tout ce qui touche à la sécurité, afin d'adapter au mieux leur politique de sécurité.   

Actuellement, nous ne savons pas encore exactement combien de personnes ont rempli le questionnaire à ce jour. 25 000 questionnaires ont été remplis en ligne (le même nombre que pour l'édition précédente en 2018), mais les versions papier doivent encore être ajoutées à ce chiffre. En 2018, 165 000 citoyens ont participé au Moniteur de sécurité dont 25 000 en ligne et 140 000 via le format papier. L'objectif cette année est d'obtenir au moins autant de réponses. La date limite a donc été reportée de dix jours, au 22 novembre.   

Remplir le questionnaire prend environ 15 minutes, en fonction de ce que vous avez à dire. Pour une personne qui n'a jamais été victime de violence ou de discrimination ou qui n'a pas été en contact avec la police au cours de l'année écoulée, cela va plus vite.    

Les questions sont adaptées pour chaque édition du Moniteur de sécurité. Par exemple, cette fois-ci, vous pouvez indiquer si vous avez été victime de violences familiales, de discrimination ou de violences policières. La cybercriminalité occupe également une place importante dans le questionnaire, car cette forme de criminalité est manifestement de plus en plus courante et tout le monde ne la signale pas. Autre exemple, une question sur l'accueil des victimes a également été ajoutée.   

Tout cela fait du Moniteur de sécurité un modèle de la façon dont la sécurité est vécue dans une certaine région à un certain moment. En renouvelant l'enquête à quelques années d'intervalle, il est possible d'identifier les tendances et de permettre aux décideurs politiques de les prendre en compte. Les zones de la Police Locale et les autorités communales, par exemple, utilisent les résultats pour alimenter leur plan de sécurité zonal. Les résultats de l'analyse sont également utilisés pour élaborer le plan national de sécurité. En remplissant le questionnaire, les citoyens peuvent contribuer à façonner la politique de sécurité de leur commune, province, région ou pays.   

Toute participation au Moniteur de sécurité est totalement anonyme. Vos réponses ne seront pas liées à votre identité de quelque manière que ce soit. Le seul but est d'obtenir une image globale de la situation de la sécurité et de la perception de la sécurité en Belgique.   

L'échantillon est construit sur la base du registre national et constitue un échantillon représentatif de la population belge. Au plus de personnes sélectionnées répondent, au plus les résultats seront précis. L'expérience de chacun compte !