Jusqu'en 1991, la gendarmerie envoyait les chevaux en fin de carrière ("réformés" selon la terminologie officielle) à l'abattoir.
En 1990, suite aux protestations de l'organisation "Animaux en Péril", la gendarmerie a mis au point une nouvelle procédure. Les animaux ne pouvant plus assumer leur service sont reformés et des places leur sont trouvées chez des policiers cavaliers, dans des centres d'hippothérapie, auprès d'organisations animalières ou chez des particuliers souhaitant héberger un heureux retraité.
Les animaux restent la propriété de la Police Fédérale qui, pour le bien-être des chevaux, se montre exigeante sur leurs conditions d'hébergement. Raison pour laquelle il est encore plus remarquable qu'autant de personnes privées aient été trouvées et procurent maintenant un repos agréable aux chevaux réformés.
En principe, tout le monde peut introduire une demande afin d'accueillir un cheval réformé. Il faut toutefois satisfaire à certaines conditions.
Il ne faut pas oublier que les chevaux réformés sont bel et bien des chevaux pensionnés. Les motifs de réforme les plus courants sont : le boitement chronique, l'arthrite, la vieillesse, les problèmes pulmonaires et les signes de vieillesse en général.
Conditions d'hébergement:
Certains chevaux sont encore capables d'effectuer un travail assez léger.
Si en plus de cela, ils sont agréables et patients de nature, on accordera de préférence l'adoption à un centre d'hippothérapie.
Pour de plus amples informations sur l'adoption d'un cheval de la police fédérale, vous pouvez prendre contact avec la Commission d'achat et de réforme des chevaux de la police fédérale.
Commission d'achat et de réforme des chevaux de la police fédérale
Avenue de la Cavalerie 2
1040 Bruxelles
Tél. 02/642 72 17
e-mail: dga.das.fin@police.belgium.eu