Une nouvelle Gendarme… à la Police Fédérale !  

Un nom de famille peut-il prédestiner un choix de carrière ? On pourrait le croire en découvrant le parcours des premiers inspecteurs Philippe Gendarme, son épouse Sabine et leur fille Nine Gendarme, qui vient d’entamer son stage à la Direction de la communication (CGC) de la Police Fédérale.   

« Pour tout vous dire, mon parrain travaille aussi pour la police ! On peut donc dire que mon avenir était tout tracé… », s’amuse Nine, 25 ans et étudiante en 2ème BAC communication à la Haute École de la Ville de Liège. Néanmoins, à la différence de ses parents, la jeune femme ne se voyait pas endosser l’uniforme mais rêvait plutôt de prêter main forte à l’équipe de communication. « Je travaillerai à la CGC jusqu’au 21 mai et pour l’instant, ça me plait beaucoup. Je me verrais bien y évoluer par la suite ! », explique celle qui travaille pour l’instant au desk Event de la CGC.  

Et finalement, le nom « Gendarme » a-t-il eu une influence sur le choix de carrière de la famille ? « C’est plutôt le hasard, je dirais. Et il faut savoir aussi qu’on habite… rue de la Justice. Les coïncidences sont assez incroyables ! »  

« Une autre facette de la police »  

Philippe Gendarme est entré à la gendarmerie en 1996, tandis que Sabine, son épouse, l’a rejoint en 1999. « L’uniforme, c’est un peu une affaire de famille », résumait déjà Sabine dans la revue de la gendarmerie en 1999. A l’époque, elle se voyait bien travailler au POSA (« Protection, Observation, Appui et Arrestation ») et a finalement pris la direction de la Police Judiciaire Fédérale de Liège. Son époux s’est pour sa part tourné vers la Direction de Coordination et d’Appui de Liège. Tous les deux sont actuellement premiers inspecteurs. « Mon papa a passé de nombreux brevets durant sa carrière : bus, camion, arroseuse,... Ce qu’il aime dans le métier, c’est rendre service. Actuellement, il est moniteur en maîtrise de la violence. » Sa maman, quant à elle, s’épanouit à la Police Judiciaire Fédérale. « Elle a passé la formation d’officier de police judiciaire. Tous les deux, ils adorent leur boulot ! »  

Ses parents se réjouissent d’ailleurs du choix de stage de leur fille. « Notre organisation ne se résume pas aux policiers sur le terrain. Il existe aussi beaucoup d’autres profils. C'est très bien que Nine puisse découvrir une autre facette de la police. Et puis, ce stage est une belle expérience pour elle ! », conclut le premier inspecteur Philippe Gendarme.   

« Gendarme, au rapport ! »  

Vu la particularité de son patronyme, Philippe Gendarme avait déjà fait l’objet d’un article dans la revue de la gendarmerie. En effet, un Gendarme gendarme, cela passe encore moins inaperçu qu’un(e) Gendarme à la police ! A l’époque, Philippe nous expliquait la spécificité de son nom. « Ma famille est originaire du nord de la France et elle comptait en son sein de nombreux forgerons qui fabriquaient des armes. On les a donc appelés les « gens d’arme ». Mon nom provient donc du métier que pratiquaient quelques-uns de mes ancêtres forgerons. Il y a bien eu des officiers de l’armée, mais jamais de gendarme dans la famille (…) Moi, au moins, après la réforme des polices, je serai toujours un Gendarme (rires) », confiait Philippe Gendarme en 2000.  

De son côté, Nine prend les remarques sur son nom de famille avec humour et distance. « A force, j’ai pris l’habitude. Quand on cite mon nom, certains font par exemple un salut policer pour plaisanter. Je travaille aussi comme étudiante dans un magasin de bricolage où on me lance parfois « Gendarme, au rapport ! », mais on s’y habitue. Ca me fait plus rire qu’autre chose. »  

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