Speed dating avec le commissaire général

Dans sa quête perpétuelle de nouveau talents, la Police Fédérale mise grandement sur I’employer branding et le recrutement. Elle a ainsi figuré parmi les organisateurs de Niveau S, le salon de l’emploi et de l’innovation axé sur la technologie et la sécurité, organisé durant deux jours en décembre dernier. Le 21 octobre prochain aura lieu un nouvel événement de grande ampleur consacré aux jeunes talents : le Young Talent in Action XXL. Avec une multitude de partenaires, tant publics que privés, la Police Fédérale souhaite recruter les personnes adéquates. Quelques visiteurs de Niveau S ont pu s’essayer à un speed dating avec le commissaire général. Certains se sont même vus proposer un job le jour même par le biais d’un fast track. Florian Baetens, 22 ans, faisait partie du lot. 

Fraîchement diplômé, te voilà déjà membre de la Direction de la communication (CGC) ?

Florian : « J’ai commencé mes études il y a quatre ans et décroché mon master en administration et management public en juin dernier. De par mon intérêt pour la police et la sécurité, qui remonte à ma plus tendre enfance, j’ai suivi spontanément différents stages. Ainsi, il y a quatre ans, j’ai travaillé un mois à la CGC, puis ensuite au sein de la cellule Personnes disparues ou encore à la cellule Police et justice du cabinet de l’Intérieur. Entre-temps, je me suis inscrit aux épreuves de sélection pour devenir commissaire. La procédure est en cours et, en cas de réussite, je pourrai débuter la formation dès le mois de mars 2020. D’ici là, je travaille en tant qu’account manager à la CGC, sur la base d’un contrat d’un an. »

"Le recrutement et la sélection doivent être l'affaire de toutes et tous. Le big boss n'échappe pas à la règle, et il accomplit cette tâche avec plaisir, sérieux et conviction." - Commissaire général  Marc De Mesmaeker

Lors de Niveau S, tu as participé à un speed dating avec le commissaire général de la Police Fédérale. Comment cela s’est-il passé ?

« Pendant 10 minutes, je me suis présenté et j’ai tenté de le convaincre de mes qualités. Je lui ai expliqué ma situation spécifique et ma volonté de mettre à profit la période courant jusqu’au début de ma formation de commissaire. Je connaissais déjà un peu le commissaire général : durant mon stage au cabinet de l’Intérieur, il était directeur du Secrétariat administratif et technique (SAT) relatif à la Police Intégrée. Lors du speed dating, le commissaire général a eu 10 minutes pour me passer au crible. À l’issue de celui-ci, il m’a annoncé que j’étais engagé et m’a félicité. Je n’ai donc pas dû passer par la procédure de sélection ; un examen médical et une enquête d’antécédents ont suffi. Grâce à la flexibilité de la Police Fédérale, j’ai donc trouvé immédiatement du travail. » 

Florian Baetens naast de commissaris-generaal van de Federale Politie.

Que se passera-t-il si tu ne peux pas commencer la formation en mars 2020 ?

 Si je ne réussis pas, je resterai de toute façon ici jusqu’à l’été 2020, étant donné que je dispose d’un contrat d’un an. Ce contrat sera peut-être prolongé, qui sait... Quoi qu’il en soit, l’expérience professionnelle acquise ici est une situation où toutes les parties sont gagnantes : d’un côté, je me familiarise avec différents domaines de travail et de l’autre, je pourrai, du moins je l’espère, mettre ce bagage à profit dans mon futur job de commissaire. Et si je devais finalement quitter la police, mon diplôme me permettrait de rebondir ailleurs. »

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