Les contrôles de police, c’est notre devoir, mais c’est aussi une forme de soutien au personnel soignant et aux familles touchées par cette pandémie !
La police locale de Comines-Warneton, comme tous les autres services de police du pays, a su réagir très tôt aux changements qu’impliquaient les mesures de confinement : des changements internes pour continuer à assurer les missions de base et de service à la population, tout en respectant les règles de distanciation, de précaution sanitaire et de télétravail ; des changement opérationnels aussi, avec une écoute permanente et des services principalement axés sur le contrôle routier et dans les espaces publics, afin de faire respecter le confinement et les autres mesures visant à limiter la propagation du coronavirus.
Ce jeudi 02 avril entre 15h00 et 21h00, une vaste opération d’occupation du terrain et de contrôle a été menée par 10 policiers locaux renforcés par 4 policiers fédéraux du corps d’intervention. Au total, ce sont 11 points de contrôle qui ont été tenus à 1 ou 2 reprises durant l’opération. Les principaux objectifs sont le respect de l’interdiction de déplacement (hors déplacement essentiel), l’interdiction de rassemblement et le respect des limitations de vitesse. En effet, depuis le début de la période de confinement, certains automobilistes ont tendance à dépasser largement les limitations de vitesse.
La police cominoise précise qu’elle a énormément « expliqué » les mesures. Elle a averti toutes les entreprises, mais aussi les PME, les indépendants, les commerces et le grand public, dans un souci général de prévention. Mais, depuis jeudi dernier, elle applique des mesures de répression plus sévères pour se conformer au souhait de durcissement prôné par le gouvernement. Au total, 22 entreprises ont été contrôlées depuis 10 jours, plus de 1500 usagers de la route ont été contrôlés en rue et déjà plus de 90 procès-verbaux ont été rédigés pour des infractions à l’arrêté ministériel du 23 mars 2020 (arrêté dénommé COVID-19).
Pour ces infractions, le parquet prévoit une transaction et un paiement immédiat de 250 € pour les particuliers et de 750 € pour les établissements et commerces, et certains contrevenants pourraient même être poursuivis directement devant le tribunal correctionnel en raison de la mise en danger de la santé d'autrui.