Contrôle de vitesse au Gheer : un radar fixe désormais en service

Ce radar a été demandé par la police locale et les autorités cominoises, puis validé et installé par le Service public de Wallonie (SPW), sur base d’analyses rigoureuses des vitesses pratiquées et des accidents enregistrés. Il ne s’agit donc ni d’un choix arbitraire, ni d’un outil destiné à « piéger » les automobilistes* : il s’inscrit dans une stratégie cohérente de sécurité routière, appuyée sur des faits et des données concrètes. D’ailleurs, 13 autres emplacements ont fait l’objet d’études et de demandes similaires et pourraient également, en fonction des choix et des décisions du SPW, faire l’objet d’un renforcement en matière de contrôle.

Un objectif clair : la sécurité, et pas nécessairement la sanction !

Le radar du Gheer est très visible et joue pleinement son rôle préventif : dissuader les vitesses excessives avant qu’elles ne provoquent des drames. Il contrôle dans les deux sens et il oriente son action vers les excès graves et caractérisés. Depuis son installation, les retours des habitants du quartier indiquent un apaisement réel de la circulation et une sécurisation accrue d’un carrefour classé parmi les plus dangereux de notre entité.

La sécurité routière, et en particulier le domaine de la vitesse, est une priorité de notre zone de Police. Cette priorité répond à un principe fondamental : Plus la vitesse est élevée, plus la gravité des blessures augmente en cas d’accident. Dès lors, réduire la vitesse, c’est réduire les risques, les conséquences et les traumatismes humains. Mais le contrôle des vitesses permet également de réduire certaines nuisances et problématiques connexes (comme le bruit, la structure des habitations et le sentiment d’insécurité) vécues dans les quartiers.

En 2024, à Comines-Warneton, notre politique policière en faveur du respect des limitations de vitesse s'est traduite par les actions concrètes suivantes :

• Au point de vue préventif, les analyseurs de trafic et radars pédagogiques ont été déployés sur 66 sites différents pour un total de 9.300 heures. Ces dispositifs très visibles ont, dans la plupart des cas, été installés à la demande des riverains et sont largement plébiscités.  
• Au point de vue répressif, 11 opérations mobiles ont été menées sur 44 lieux différents, notamment sur des axes accidentogènes ou pour répondre à des demandes directes de citoyens, ce qui démontre l'importance de votre implication et de vos signalements. Durant ces opérations, 271 495 véhicules ont été contrôlés et 4.332 infractions ont fait l’objet d’un procès-verbal. Ces opérations mobiles ont été complétées par l’installation du LIDAR durant 11 semaines tout au long de l’année 2024.
• Toujours dans le domaine du répressif, le radar-tronçon installé sur la RN58 a contrôlé 5.196 usagers en infraction, certains à des vitesses très élevées. Sur cette route, il est important de noter que le nombre d’accidents (+/- 40 en 2019) a été divisé par 4 (10 en 2024), notamment grâce à la rénovation du revêtement et à l’installation du radar-tronçon.
• Au point de vue de l’infrastructure (qui constitue le troisième pilier d’action dans le domaine de la vitesse), certains dispositifs temporaires ou en test ont prouvé leur effet. Et d’autres doivent être réaménagés ou repensés pour améliorer la fluidité, tout en agissant sur la vitesse et la prévention des accidents.

Lors d’un récent sondage (dénommé « moniteur de sécurité ») auprès de la population cominoise, le contrôle de la vitesse arrive en 4^ème position (sur 30) dans l’ordre de priorité des tâches essentielles que doit accomplir la police (après les cambriolages, les trafic de drogues, et le contrôle de l’alcool et des drogues au volant). Il faut tenir compte de cette indication qui corrobore d’ailleurs le nombre de plaintes et de pétitions adressées par de nombreux citoyens. Il ne faut d’ailleurs jamais hésiter à signaler ce type de problématiques. Nous y sommes sensibles, nous les analysons avec sérieux et nous nous efforçons à mettre en œuvre des actions adaptées.

Pour conclure : lever le pied, c’est protéger des vies.

La police locale agit chaque jour pour rendre vos déplacements plus sûrs.

⚠️ Il est important de rappeler que le produit des amendes routières ne revient pas à la commune, mais est versé dans un fonds fédéral dédié à la sécurité routière, afin de financer des actions et équipements au bénéfice de tous les usagers.