Le protoxyde d’azote : un danger qui fait encore rire… et pourtant !

Un gaz aux effets graves sur la santé
Le protoxyde d’azote, plus connu sous le nom de « gaz hilarant », est loin d’être inoffensif. Son usage récréatif peut entraîner des atteintes neurologiques graves, comme :
- des fourmillements,
- une perte de mobilité,
- des paralysies,
- voire des handicaps irréversibles.
À Bruxelles, un cas par semaine est enregistré aux urgences lié à l'inhalation de ce gaz.
Un danger pour la sécurité routière
Selon une étude de l'institut Vias, 1 jeune conducteur belge sur 7 (entre 18 et 34 ans) aurait déjà conduit après avoir inhalé du protoxyde d’azote. Une pratique extrêmement dangereuse, à la fois pour le conducteur et pour les autres usagers de la route.
Un risque pour les infrastructures
Les bonbonnes de protoxyde d’azote, souvent mal triées, peuvent exploser dans les incinérateurs. Chaque explosion peut coûter jusqu’à 250 000 € de réparation par arrêt d’équipement.
Vente, usage et détention : ce que dit la loi
Bien que la vente, l’usage récréatif et la détention de protoxyde d’azote soient interdits, le produit reste facilement accessible en ligne.
Tout détenteur s’expose à des sanctions, conformément à la législation sur les stupéfiants.
Comment repérer un usage régulier ?
Certains signes peuvent alerter sur une consommation régulière :
- Brûlures autour de la bouche ou des doigts,
- Voix anormalement grave,
- Présence de bonbonnes vides à proximité.
Restons vigilants face à ce produit trompeur
Le protoxyde d’azote peut sembler anodin, mais ses conséquences sont bien réelles. Informez, discutez, et restez attentifs aux comportements à risque.