Arnaques sur internet

En période de fête, le belge est généreux. Dès lors, des gens mal intentionnés en profitent et utilisent la technique de la "mule". Les arnaqueurs font croire qu'ils lancent une association caritative pour aider les plus démunis. Ils demandent aux futures victimes de réceptionner une somme d'argent et ensuite, ils demandent de transférer cette somme vers un compte qu'ils disent avoir créé pour l'association. Les victimes effectuent la manipulation sans réaliser qu'il s'agit d'un blanchiment d'argent.

En 2017, 21.419 faits de cybercriminalité ont été recensés contre 24.582 en 2018, soit une augmentation de 15%.

Néanmoins, 78% des personnes victimes de cybercriminalité n'osent pas porter plainte parce qu'elles se sentent honteuses d'avoir été escroquées.

La technique de la mule est l'une des plus enregistrées en 2018. Mais le phishing reste la technique la plus utilisée. Les cybercriminels utilisent également le chantage au porno.

D'ailleurs, un jeune français de 21 ans vient d'être arrêté pour ces motifs. Il s'est servi d'adresses e-mail et de mots de passe perdus dans la nature suite à des piratages de plateformes importantes. Il a utilisé la crainte des victimes pour effectuer son chantage. Il a envoyé 20 millions de mails, dans lesquels il disait qu'il avait piraté l'ordinateur des victimes. Ils demandaient ensuite aux victimes de le payer (en bitcoins) sinon il révélerait des informations compromettantes qu'ils avaient trouvées sur les ordinateurs des victimes (or il n'avait rien). Par crainte, les gens payaient. Les sommes allaient de 500 à 750 euros au début mais le jeune hackeur a réussi à récolter un million d'euros. 1900 personnes ont ensuite porté plainte mais nombreuses sont celles qui n'oseront jamais.

voir article complet de la DH du 17 décembre 2019 en annexe