Nos amis les chiens (suite) !!

La semaine dernière, je vous entretenais de la problématique des chiens.

J’ai scindé cet article en deux parties, la première étant consacrée aux chiens réputés dangereux; la seconde (celle-ci) sera consacrée à un comportement normal, légal des "maîtres" de chiens.

VEILLER A ASSURER UN BON COMPORTEMENT DE SON CHIEN

L’article 42 du RGP précise: "Il est interdit aux propriétaires, aux détenteurs ou aux responsables de chiens, quelle qu'en soit la catégorie, de laisser errer ceux-ci, sans surveillance, en quelque lieu public ou privé que ce soit. Cette interdiction s'applique à tout le territoire de la commune."

Pourquoi une telle rigueur ?

Parce que certains chiens, gentils avec les êtres humains, peuvent avoir un comportement de dominant vis-à-vis d’un congénère.

Ils pourraient se précipiter sur un autre chien et le blesser (voire pire).

Se précipitant, ils pourraient traverser une rue et provoquer un accident.

Outre cette notion de danger, la notion de propreté est très souvent négligée puisque notre petit animal se trouve parfois loin de nous au moment où il laisse ses déjections derrière lui.

Je vous rappelle ici l’article 96 du RGP qui précise :

  1. Il est interdit de laisser souiller les murs, façades, accotements, trottoirs et chaussées ou chemins par un animal dont on a la garde ou la surveillance, sans les remettre, sans délai, en état de propreté. Cette obligation ne s'applique pas aux aires autorisées et spécialement aménagées pour les chiens.
  2. Tout usager de la voie publique accompagné d'un chien est présumé laisser souiller les équipements publics s'il n'est en possession de matériel permettant la récupération et l'évacuation des souillures potentielles.

La propreté est l’affaire des propriétaires, pas celle de l’animal.

Lorsqu’on peut faire preuve de tolérance, je pense qu’il le faut. La vie en société s’accommode parfois très mal d’une rigidité à tout crin dans l’application des règles.

Il faut avoir un comportement adapté en fonction du contexte.

Par exemple, un chien qui aboie, c’est dans la logique des choses mais, celui qui le fait sans discontinuer pose un problème de tranquillité publique. La réaction du maître s’impose.

N’oublions pas que, quoiqu’il arrive, le maître sera toujours responsable.

D’autres choses me paraissent, par contre, être inadmissibles. Ce qui présente un danger pour l’ordre public (chiens dangereux en liberté) ou qui concerne la propreté publique (déjections à ramasser) doit faire l’objet d’application stricte des règles.

Tous, nous devons être sensibilisés à un comportement adéquat, responsable et respectueux d’autrui. C’est à ce titre que nous améliorerons la qualité de vie dans nos quartiers.

Il s’agit de notre responsabilité et en l’occurrence, le(s) chien(s) que nous avons sous notre garde n’est (ne sont) pas responsable(s), seul un manquement de notre part peut expliquer un désagrément, pire un accident avec blessé.

Le Chef de Corps,

CDP A. LAMBERT.