Phishing 3.0
Le phishing a évolué… et vous n’êtes pas prêt.
(Et votre entreprise non plus.)

Le phishing, c’était des emails bourrés de fautes envoyés depuis “support@paypal123[.]ru”. Facile à repérer. Facile à éviter.
Sauf qu’aujourd’hui, les attaquants ne sont plus des amateurs.
Ils sont méthodiques. Ils connaissent votre entreprise mieux que certains de vos collègues. Ils savent qui est votre boss, à quelle heure vous prenez votre pause café, et surtout, comment vous faire cliquer.
Bienvenue dans l’ère du phishing 3.0 :
➡ Le spear phishing : Un email ultra-ciblé. Un faux message de votre CEO qui vous demande un virement urgent. Vous hésitez ? Il termine son email par “Comme discuté ce matin en réunion”. Vous payez.
➡ Le vishing : Un appel de votre “banque” qui vous alerte d’une activité suspecte. Le numéro ? Il s’affiche bien comme celui de votre agence bancaire. En réalité, c’est un spoof. Et vous venez de donner votre mot de passe.
➡ Le smishing : Un SMS de votre “service de livraison” qui vous demande de reprogrammer un colis. Vous cliquez. Vous entrez vos infos bancaires pour “payer 1,99€ de frais”. Votre compte est vidé le lendemain.
➡ Le clone phishing : Un mail que vous avez déjà reçu. Sauf que cette fois, l’attachement a été remplacé par un fichier piégé. Et il vient d’un collègue en qui vous avez confiance.
Le pire ? Même les plus prudents tombent dans le piège.
Pourquoi ? Parce que ces attaques exploitent notre psychologie et non des failles techniques.
☑ L’urgence (“Votre compte va être désactivé dans 24h”)
☑ L’autorité (“Demande du Directeur Financier”)
☑ La peur (“Alerte de sécurité ! Vérifiez immédiatement vos identifiants”)
Alors, que faire ?
✅ Toujours vérifier l’expéditeur (lire attentivement l’email, pas juste le nom affiché)
✅ Ne jamais cliquer sur un lien reçu par SMS ou email (allez directement sur le site officiel)
✅ Activer l’authentification à deux facteurs (et privilégier les applications, pas le SMS)
✅ Former vos équipes (parce qu’un simple clic peut coûter des millions)
La cybersécurité, ce n’est plus seulement un problème de pare-feu et d’antivirus. C’est un problème humain.
Et en 2025, l’attaque ne viendra pas d’un malware… mais d’un email trop bien rédigé.