Dans la nouvelle approche policière, ce travail vise cependant à exécuter davantage que les tâches plutôt administratives actuellement dévolues aux agents de quartier.
Ainsi, le travail de quartier doit pouvoir contribuer entre autres à:
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recueillir toutes les informations utiles concernant les particularités et les problèmes propres à un quartier |
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la diffusion de l'information générale à la population et aux communautés locales |
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la transmission des questions locales et des attentes aux autorités et à d'autres services |
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exercer un contrôle préventif qui concourt à créer un sentiment de sécurité parmi la population en privilégiant la visibilité des fonctionnaires de police et en veillant notamment à réduire les causes d'irritabilité et d'agressivité dans le chef de la population ou en réduisant les situations susceptibles de faire courir un risque objectif aux habitants (occupation de la voirie inadéquate, encombrement des passages pour piétons ou des trottoirs, aménagement des chantiers, etc.) |
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recevoir les plaintes ou doléances des habitants et y apporter, autant que possible, des solutions concrètes |
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détecter et résoudre des petits conflits naissants (fonction ombudsman) |
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recueillir tout renseignement utile sur les spécificités et les problématiques intrinsèques d'un quartier |
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diffuser l'information générale destinée à la population et aux collectivités locales |
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faire remonter les demandes et attentes locales vers l'autorité ou d'autres services |
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détecter les sources d'insécurité ainsi que les éventuels foyers de criminalité et en aviser les services compétents |
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exécuter certaines tâches policières à portée limitée nécessitant une connaissance particulière ou un contact plus personnel avec la population (reprise de contact avec une victime, apostille, enquêtes de moralité, recherche de domicile, avertissements quand à l'état technique des véhicules, leur immatriculation, ou les dispositions relatives à l'assurance obligatoire, etc.) |
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donner suite à certains appels sollicitant une intervention policière non urgente à caractère limité. Par ailleurs, à la suite d'une demande d'intervention, il peut être appelé à donner de l'information et à évaluer le caractère urgent de l'appel |
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prêter une attention particulière aux comportements, agissements de certaines personnes à surveiller (libérés conditionnels, malade mentaux, etc.) |
Le travail de quartier ne doit pas être organisé de manière permanente, mais doit permettre aux agents de quartier d'exercer leur fonction après les heures normales de service voire pendant les week-end et/ ou jours fériés, en fonction des périodes durant lesquelles la vie sociale se déroule dans le quartier en question.
Le travail de quartier couvre tout le territoire de la zone et est organisé sur base d'une répartition géographique, tenant compte des spécificités locales et d'une densité de population. L'A.R. impose en tant que norme minimale de travail et de fonctionnement la contribution d'un agent de quartier pour 4000 habitants (cette norme doit être considérée comme norme moyenne pour le territoire entier de la zone
Application
Au sein de la zone Haute-Meuse, le Conseil de Police a clairement exprimé sa volonté de mettre l'accent sur cette fonctionnalité. Nous avons dès lors largement dépassé les normes imposées en affectant un officier, cinq cadres moyens et 22 cadres de base pour une population totale de 35.000 habitants.
Ce personnel est réparti de la manière suivante:
Dinant : 1 chef de bureau et 6 inspecteurs
Hastière : 1 chef de bureau et 5 inspecteurs
Yvoir : 1 chef de bureau et 5 inspecteurs
Anhée : 1 chef de bureau et 4 inspecteurs
Onhaye : 1 chef de bureau et 2 inspecteurs
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