L’article « Muiterij tegen ‘koning’ Moureaux » paru dans le journal ‘De Morgen’ ce vendredi 2 septembre
La police locale de Bruxelles-Ouest souhaite réagir à certains propos qui ont été rapportés dans la presse.
La police combat bien la vente clandestine sur le marché
Il est indiqué dans l'article intitulé 'Muiterij tegen koning Moureaux' : 'Nooit greep de politie in. Tot deze week.' C'est faux.
Lors de chaque marché, la division de Molenbeek-Saint-Jean est présente et surveille l'événement, tant au niveau du maintien de l'ordre, qu'en ce qui concerne le respect de la législation.
De plus, le service des lois spécifiques, spécialisé entre autres en matière de contrefaçon, effectue systématiquement des contrôles, souvent en collaboration avec leur partenaires comme par exemple le SPF Economie.
Il va de soi qu'il est impossible pour ce service de se concentrer tout le temps sur la seule commune de Molenbeek-Saint-Jean. Par contre, il appert que, d'une recherche de la banque de données ISLP, entre le 1er janvier 2010 et le 2 septembre 2011 et pour le territoire de Molenbeek-Saint-Jean, un total de 53 procès-verbaux a été établi, seulement pour des infractions à la loi relative aux pratiques du marché et à la protection du consommateur. Dans la plupart des cas, il s'agit de la vente à la sauvette des cartes SIM, des parfums, du pain, etc., sur le marché hebdomadaire du jeudi au centre de Molenbeek-Saint-Jean.
Tout le long de l'année, la police locale est très vigilante par rapport à la contrefaçon, en témoignent les communiqués de presse joints en annexe, envoyés respectivement le 10 mars 2010 (intitulé 'Destruction de plus de 2 tonnes d'articles de contrefaçon') et le 27 décembre 2010 (intitulé 'La police combat la vente clandestine sur le marché!').
Vandalisme dans une crèche et un garage
Le 15 mai 2011, des jeunes ont commis des faits graves de vandalisme dans une crèche communale, situé avenue Jean Dubrucq à Molenbeek-Saint-Jean, ainsi que dans un garage Mitsubishi, situé dans la même avenue, causant des dégâts importants.
La police locale a directement réussi à arrêter deux suspects mineurs. Ils ont tous les deux été mis à la disposition du Parquet du Procureur du Roi de Bruxelles mais ont ensuite été libérés.
Le lendemain, plusieurs articles portant sur cette affaire ont été publiés dans la presse écrite, tant néerlandophone que francophone. La zone de police a communiqué de manière ouverte par rapport au dossier avec l'approbation du Parquet bruxellois.
Déficit de personnel
Il est néanmoins correct que le cadre, comme dans la plupart des zones de police bruxelloises, est déficitaire. Le 1er septembre 2011, la zone de police comptait un total de 753 collaborateurs, dont 605 policiers et 148 membres du personnel civil. Il manquait donc 98 collaborateurs, dont 79 inspecteurs de police, pour compléter le cadre théorique.
Cette problématique fait régulièrement l'objet de discussions au sein du Conseil de police, dans lequel sont représentés tous les partis démocratiques.