Soirée clandestine dans une habitation de Quiévrain : plusieurs PV rédigés
Contactée pour tapage nocturne, la Police des Hauts-Pays est intervenue durant la nuit de samedi à dimanche dans une habitation de Quiévrain où se tenait une soirée clandestine organisée via le réseau social Snapchat. Les participants, de jeunes gens réunis pour faire la fête entre amis, encourent une amende de 250€.
Les faits se sont produits ce dimanche vers 4 heures du matin. La Police, interpellée pour tapage nocturne, s’est rendue à la Rue Château d’Eau à Quiévrain. Arrivée sur place, l’équipe d’intervention ne constate aucun trouble sur la voie publique et se rend au niveau de l’habitation visée par la plainte.
La personne qui ouvre la porte tourne aussitôt les talons et s’enfuit dans le couloir en criant « C’est la police ! ». Par la porte grande ouverte, les policiers constatent alors plusieurs silhouettes partir en courant vers le fond de la maison et prendre la fuite par le jardin. Trois individus, restés dans la salle à manger sont identifiés et verbalisés. L’habitante des lieux, réfugiée au 2ème étage, avouera avoir invité quelques amis via le réseau social Snapchat dans le but de passer du bon temps et de boire un verre, entourée socialement. Elle écopera une amende de 750€, tandis que les autres participants, invités à quitter les lieux, recevront une amende de 250€ pour non-respect des règles Covid.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Après son départ, la patrouille de police effectue un passage à la Place du Centenaire et contrôle un véhicule ayant à son bord cinq individus en possession de bonbonnes de protoxyde d’azote. Ceux-ci avoueront leur intention d’utiliser les bonbonnes pour s’amuser à la soirée de la rue du Château d’Eau, où ils se rendaient suite à une invitation reçue via Snapchat. Ils préciseront toutefois ne pas connaître l’habitante des lieux.
Rappelons que sans motif légitime, il est interdit de détenir et d’utiliser des capsules de protoxyde d’azote. L’utilisation de ce produit à des fins détournées (inhalation pour effets « hilarants ») présente des risques pour la santé (asphyxie, perte de connaissance, brûlure, vertiges, …) et est interdite par la loi.
La police a procédé à la saisie administrative des bonbonnes et les cinq passagers ont été verbalisés.